Welcome to AFD/dgMarket


Recherche
Recherche Avancée

TdR - Evaluation finale externe de projet (EXPIRED)

Appel d'offres

Informations générales

Pays:   International
Date de publication:   Sept 16, 2022
Date limite (heure locale):   Novembre 15, 2022 - 23:59
Agence de financement:   Agence Française de Développement - Agence de Financement
Acheteur:   FRANCE - Association Coeur de Forêt
Langue d'origine:   Français

Contact

Adresse :   Mathieu Le Pimpec
35 Boulevard du Champy Richardets
93160
NOISY LE GRAND
France
Téléphone:   + 33 1 45 92 92 23
Adresse électronique :   mathieu@coeurdeforet.com
Site Web:   http://www.coeurdeforet.com

Marchandises, Travaux et Services

 

Texte original

TERMES DE REFERENCE POUR L’EVALUATION PROJET COFINANCE PAR L’AFD

Table des matières
1. L’action à évaluer et les acteurs 2
1.1 L’association Cœur de Forêt 2
1.2 Présentation du projet à évaluer 2
1.2.1 Résumé du projet 3
1.2.2 Objectif global 3
1.2.3 Objectifs spécifiques 3
1.3 Gouvernance du projet 4
1.4 Pratiques de S&E chez Cœur de Forêt 5
2. L’Evaluation 5
2.1 Justification de l’évaluation 5
2.2 Objet de l’évaluation et questions posées 5
2.3 Méthodologie 7
3. Calendrier indicatif de l’évaluation 8
4. Proposition technique et financière 8
4.1 Proposition technique 8
4.2 Proposition financière 9
5. Evaluation des candidatures 9




La mission d’évaluation consiste à évaluer le projet « L’Economie au service la Biodiversité et des Êtres humains » mis en œuvre par l’association Coeur de Forêt.
Ce projet, cofinancé par l’Agence Française de Développement (contrat de subvention n° AFD CMG 17 05 01 R), a démarré le 1er Novembre 2020 et sera clôturé le 31 Octobre 2023.
Le budget total est de 643 827 Euros, financés à 46,6% par l’AFD (300 000 EUR), pour un projet d’une durée de trente-six mois (3 ans).
Cette évaluation est prévue dans le document de projet initial et a un objectif tant rétrospectif (formuler une opinion motivée sur la pertinence, l’efficience, l’efficacité, l’impact et la viabilité du projet) que prospectif en termes de recommandations pour le futur.

1. L’action à évaluer et les acteurs

1.1 L’association Cœur de Forêt

Coeur de Forêt est une association régie par la loi de 1901, dont le n° SIRET est le 499 087 070 00045 et dont le siège est situé au 35 boulevard du Champy-Richardets, 93 160 NOISY LE GRAND France.
L’association Cœur de Forêt France, créée en 2005, a pour objectif premier de replacer l’arbre au centre d’un système économique pérenne et durable. Le siège de l’association Cœur de Forêt en France compte 9 salariés, (dont 1 salarié en mécénat de compétence) supervisés par les membres du Conseil d’Administration, et appuyés par un comité d’experts et un réseau de bénévoles mettant leurs compétences au profit de projets de développement durable.

En France, l’association agit contre la malforestation et pour l’amélioration des modalités de gestion forestière en appui aux petits propriétaires forestiers, tout en sensibilisant le grand public à la déforestation importée. La finalité des projets à l’international est de préserver et/ou restaurer la biodiversité existante, appuyer les producteurs pour l’amélioration de leurs pratiques agricoles et leur meilleure représentativité, remettre à jour et diffuser les connaissances ethnobotaniques parfois perdues des pays d’intervention et enfin mieux connecter le producteur aux marchés. L’association a mené des programmes similaires dans 8 pays et apporte actuellement son appui et son expertise à des groupements de producteurs locaux au sein de 6 projets dans 5 pays : Bolivie, Pérou, Cameroun, Madagascar (2), Indonésie et France. Plus d’informations sur nos actions sur le site internet : https://www.coeurdeforet.com/

1.2 Présentation du projet à évaluer


Nom du projet L’Économie au service de la Biodiversité et des Êtres humains: la préservation et restauration des ressources naturelles en faveur du développement économique des populations vulnérables
Lieu d'intervention Madagascar, région du Vakinankaratra, ville d’Antsirabe et d’Ibity
Type de projet Projet de terrain

Thématiques Préservation de la biodiversité, Agroécologie, Agroforesterie, Appui aux producteurs, Filières vertes, Commerce équitable Sud/Sud et Sud/Nord, Reforestation




1.2.1 Résumé du projet

Dans un contexte de déforestation galopante, de crise agricole du point de vue de l’accès au foncier et de la fertilité des sols, mais aussi de pauvreté croissante, le projet « l’Economie au Service de la Biodiversité et des Êtres humains » vise à apporter des solutions holistiques prenant en considération ces problèmes visiblement différents mais pourtant bien imbriqués. Permettant de reconnecter la biodiversité, la bonne gestion des ressources naturelles et l’environnement, avec le développement économique et l’amélioration qualitative des conditions de vie, le projet vise à appuyer des populations exposées (producteurs, enfants notamment) afin de les rendre actrices de leur propre développement et garantes de la préservation de leur environnement. L’enjeu est d’autonomiser et de pérenniser sur le long-terme les évolutions positives en faveur des malgaches.


1.2.2 Objectif global

L’objectif global du projet est de mettre en œuvre un cercle vertueux au profit de la population malgache, permettant d’assurer conjointement la préservation de l’environnement et le développement économique. Il s’agit de préserver la biodiversité tout en permettant aux producteurs locaux de vivre décemment de leur travail en toute autonomie.

1.2.3 Objectifs spécifiques

OBJECTIF SPECIFIQUE 1 : Les écosystèmes forestiers sont restaurés et préservés sur le long-terme
Indicateurs de résultat :
IR 1 : 3 campagnes de reboisement (1/an) assurent la plantation d'au moins 300 000 arbres, sur 150 ha de terrains dégradés, redynamisant la biodiversité et la ressource-bois. 60 % des plantations effectuées sont issues d’espèces endémiques
IR 2 : 15 foyers améliorés d'alambic (5/an) sont diffusés aux distillateurs locaux et permettent d'économiser 50% de bois par distillation
IR 3 : 3 campagnes annuelles permettent la sensibilisation et l'éducation à l'environnement d'au moins 3 500 jeunes et 600 adultes
R. 1.1 Les surfaces boisées augmentent limitant la pression sur les ressources et la biodiversité
A 1.1.1 Agir pour la biodiversité : campagnes de reforestation
A 1.1.2 Agir sur la ressources-bois : reboisement sur des modèles productifs et diffusion de foyers de distillation économes
IS 1 : 3 modèles de reboisement appliqués (conservation avec endémique, protection bassin versant/ressource en eau, production bois de chauffe/bois d'œuvre) et 200 personnes (dont 50% de femmes) formées aux gestes de plantation
IS 2 : Au moins 15 foyers énergétiquement optimisés sont diffusés, soit 5/an
R 1.2 La prise de conscience environnementale augmente
A 1.2.1 Eduquer à l'environnement les enseignants et les élèves
A 1.2.2 Eduquer à l'environnement le grand public
IS 1 : Au moins 600 adultes et 3 500 enfants sont sensibilisés et éduqués à l’environnement
IS 2 : 45 enseignants qui disposent d'outils pédagogiques pour éduquer leurs élèves à l'environnement

OBJECTIF SPECIFIQUE 2 : Des cultures agroécologiques à meilleure valeur ajoutée sont développées
IR 1 : Les techniques agroécologiques optimisées permettent une augmentation d'au moins 50% des rendements, en complément d'une amélioration qualitative progressive des sols
IR 2 : 30 producteurs (10/an), dont 50% de femmes se convertissent à l'agroécologie sur 13,5 ha de parcelles, grâce à des formations continues d’1 an basées sur un manuel de vulgarisation des techniques
R 2.1 Les techniques agroécologiques sont optimisées
A 2.1.1 Expérimenter les techniques
A 2.1.2 Capitaliser et diffuser les techniques
IS 1 : 8 ha de terrains agricoles accueillent les expérimentations agronomiques, encadrées par 15 protocoles, suivis et traités statistiquement sur l'association de culture, les fertilisations biologiques, l'agroforesterie et la macrofaune du sol
IS 2 : 1 rapport trimestriel dresse les résultats obtenus sur chaque thématique et permet la création d'un manuel des techniques agroécologiques
R 2.2 Les producteurs évoluent vers l'agroécologie
A 2.2.1 Former les producteurs à la transition agroécologique
A 2.2.2 Appuyer l'implantation des producteurs
IS 1 : 30 producteurs, dont 50% de femmes sont formés aux techniques agroécologiques capitalisées, par promotion de 10 producteurs durant 1 an chacune
IS 2 : Chaque promotion de producteurs s'installe sur au moins 4.5 ha de terrains agricole et bénéficie d’un suivi technique

OBJECTIF SPECIFIQUE 3 : Les filières durables & équitables répondent aux demandes du marché
IR 1 : A horizon de 3 ans, 3 OP sont autonomes dans leur fonctionnement et leur gouvernance et possèdent une certification biologique et équitable. Au moins 50% de femmes occupent les postes à responsabilité
IR 2 : Deux plateformes commerciales partenaires obéissent à un fonctionnement de l'ESS, obtenant une note d'au moins 70% à chaque P du test CERISE, et dont 1 est certifiée biologique et équitable
IR 3 : Sur les filières développées, au moins 500kg d'huile essentielle sont produits générant 75 000€ de CA au niveau des plateformes commerciales, assurant des débouchés aux productions
R 3.1 Les producteurs sont autonomes
A 3.1.1 Former à l'entrepreneuriat agricole et à la gouvernance
A 3.1.2 Fédérer les producteurs en groupement juridique
IS 1 : 5 OP composées chacune d'au moins 10 producteurs, sont formées à l'entrepreneuriat agricole et à la gouvernance coopérative. 1 suivi d'au minimum 2 ans est assuré par un assistant technique pour favoriser une autonomisation de fonctionnement.
IS 2 : 1 modélisation financière propre à chaque OP est mise en place et garantit son autonomisation financière sous 3 ans maximum
R 3.2 Les filières assurent un développement durable
A 3.2.1 Appliquer les principes biologiques, équitables et l'ESS
A 3.2.2 Commercialiser & assurer la traçabilité
IS 1 : Au moins 4 audits de certification biologique & équitable sont réalisés : 1 pour une plateforme commerciale, 3 pour les OP
IS 2 : Un prix d'achat équitable et/ou minimum de la matière première est défini pour chaque PAM en accord avec les producteurs locaux et les marchés. Toutes les productions d'huile essentielle sont revendues.

Groupes cibles Bénéficiaires directs : 4 410
Producteurs (agroécologie et/ou entrepreneuriat agricole) : 50
Producteurs (plantations d’arbres) : 200
Distillateurs (diffusion de foyers améliorés) : 15
Enseignants (Sensibilisation / Pédagogie active) : 45
Adultes sensibilisés / éduqués à l’environnement : 600
Enfants sensibilisés / éduqués à l’environnement : 3 500
Bénéficiaires indirects : 22 050

1.3 Gouvernance du projet

Le projet est mis en œuvre et coordonné par l’association Coeur de Forêt France et par sa représentation locale, l’ONG Cœur de Forêt Madagascar (il s’agit de la même structure juridique française car l’ONG locale est liée à l’association française par accord de siège). L’association Cœur de Forêt est donc seule responsable de la mise en œuvre et les échanges entre le siège et le terrain sont très réguliers : toutes les 2 semaines entre le coordinateur terrain et le coordinateur des projets en France, mais également avec la coordinatrice technique (agronomie / reforestation) et les pôles techniques embauchés sur le projet.
Une réunion de pilotage trimestrielle est également mise en œuvre et rassemble l’équipe administrative et financière du siège et du terrain, le chargé de suivi-évaluation, ainsi que les coordinateurs Siège/Terrain, chargés de la réalisation du cadre logique : un compte-rendu trimestriel basé sur la logique d’intervention du cadre logique est donc rédigé pour rendre compte des avancées et des éventuelles décisions prises.
1.4 Pratiques de S&E chez Cœur de Forêt

En tant que primo-accédant aux financements de projet terrain de l’AFD, Cœur de Forêt n’a encore jamais réalisé d’évaluation externe. Ceci s’explique historiquement par le fait que Cœur de Forêt a principalement reçu des soutiens financiers de la part de mécènes privés, et peu encore de bailleurs de fonds publics.

Coeur de Forêt avait cependant déjà initié la mise en œuvre d’un dispositif de Suivi & Evaluation (S&E) sur ses projets, mais ce partenariat avec l’AFD permet d’aller plus loin et de se questionner sur sa méthodologie et la pertinence de son dispositif en place. Un chargé de suivi-évaluation officie directement à Madagascar sur le projet cofinancé par l’AFD et a été en charge d’améliorer le suivi mais aussi de mettre en œuvre une évaluation interne du projet, basé à la fois sur les critères CAD de l’OCDE mais également sur l’approche « Développement Durable » développée par l’AFD.

2. L’Evaluation

2.1 Justification de l’évaluation

Au-delà de l’obligation contractuelle avec l’AFD en tant que primo-accédant, cette demande d’évaluation est pro activement portée par Cœur de Forêt qui espère pouvoir retirer des critiques constructives lui permettant d’une part d’améliorer ses axes et/ou méthodologies d’intervention, et d’autre part, d’améliorer ses techniques de Suivi & Evaluation grâce à l’œil externe et expert d’une équipe indépendante.
Cette évaluation sera rendue publique dans un objectif de transparence.
Complémentaire au suivi mis en place pour le projet par Coeur de Forêt, l’évaluation se concentrera sur les aspects qualitatifs du projet, en s’appuyant sur les critères CAD de l’OCDE.

Coeur de Forêt attend de cette évaluation un retour sur la pertinence et l’impact du projet, ainsi que sur son efficacité auprès des bénéficiaires directs et indirects. Il s’agit d’apporter une critique experte et constructive permettant au projet d’amender au besoin ses modalités d’action afin de parfaire l’approche holistique développée et nécessaire pour répondre aux enjeux globaux de préservation de l’environnement. Il s’agit également de vérifier la possibilité d’un passage à l’échelle en garantissant des bases solides d’intervention.
Au-delà, il s’agit de s’assurer que le système de Suivi & Evaluation est pertinent ou non et de proposer au besoin un plan d’actions correctives permettant de l’améliorer.

2.2 Objet de l’évaluation et questions posées

L’évaluation devra porter sur toute la période de réalisation du projet « L’Economie au service de la Biodiversité & des Êtres humains » de novembre 2020 à octobre 2023.
Il s’agit ici d’une première ébauche des questions évaluatives, basée sur les critères CAD de l’OCDE . Il peut également être attendu de l’évaluateur qu’il aide à affiner les bonnes questions d’évaluation à se poser sur ce type de projet, notamment au regard de la première expérience d’évaluation externe dont il est question ici.

Pertinence
Les objectifs du projet sont-ils adaptés aux besoins des bénéficiaires ?
Dans quelle mesure les responsables de la gestion du projet ont-ils ajusté la conception du projet (y compris la logique d’intervention et la structure des objectifs) de façon à la rendre plus pertinente ?
Les éléments mentionnés dans la logique d’intervention (le cadre logique) du projet tel qu’il est défini à l’heure actuelle sont-ils appropriés - pertinents ? au niveau des ressources, des activités, des résultats, de l’objectif spécifique, de l’objectif global et des hypothèses ?

Cohérence
L’objectif global et les objectifs spécifiques correspondent-ils et viennent-ils appuyer les politiques et programmes sectoriels du gouvernement partenaire ?

Efficacité
Dans quelle mesure les objectifs du projet ont-ils été atteints ? Dans sa mise en œuvre actuelle, l’objectif spécifique a-t-il des chances d’être atteint comme les indicateurs objectivement vérifiables le laissaient envisager et l’avaient mesuré ?
Les bénéficiaires visés ont-ils tous accès aux résultats et aux services produits par le projet ?
Utilité des activités : Y a t-il des activités du projet qui ont moins bien marché et pourquoi ? Y’a-t-il des activités qui ont très bien marché et pourquoi ?

Viabilité/durabilité
Est-ce que les effets bénéfiques sont susceptibles de durer longtemps après la fin de l’assistance mise en œuvre durant le projet ? Si non, quelles sont les conditions d’une plus grande durabilité ?
Implication des parties prenantes : Le niveau d’implication des différentes parties prenantes permet-il d’assurer la durabilité du projet ?
Renforcement des capacités : Dans quelle mesure le projet a t’il permis aux bénéficiaires/partenaires de renforcer leurs capacités, chacun à leur échelle ? Au besoin, comment améliorer cette stratégie, notamment avec les partenaires représentant des autorités publiques locales ?
Une stratégie d’autonomisation des parties prenantes (notamment des coopératives agricoles) a-t-elle été définie et appliquée ? Au besoin, comment l’améliorer ?
A quel point le projet a-t-il été soutenu par les secteurs public et privé ?
Dans quelle mesure le projet renforce-t-il le rôle des acteurs non-étatiques en tant que partenaires dans l’élaboration des politiques et leur mise en œuvre ?
Existe-t-il de bonnes relations avec les institutions en place et sont-elles capables de maintenir le flux de bénéfices ?
Quelles ont été les apports positifs/négatifs du projet sur les politiques publiques au niveau local et national) ?
Le projet est-il intégré dans des structures institutionnelles qui se maintiendront après la fin du projet ?
Les partenaires du projet sont-ils formés de manière adéquate pour assurer la relève du projet (relève technique, financière et administrative) ?
Quel est le degré de disponibilité des ressources humaines qualifiées aptes à mettre en œuvre le projet, comparé à ce qui avait été prévu initialement ?

Efficience
Les activités ont-elles été mises en œuvre conformément au calendrier et au budget ?
Les activités font-elles l’objet d’un monitoring régulier et satisfaisant et des mesures correctives sont-elles prises lorsque cela s’impose (c’est-à-dire lorsque de nouvelles activités doivent être réalisées en raison de l’apparition de nouveaux besoins ou lorsque des activités sont annulées) ?
Les indicateurs objectivement vérifiables (les buts mentionnés dans le cadre logique) ont-ils jusqu’à présent été atteints comme prévu ?
Tous les résultats planifiés ont-ils pu être réalisés ?
Quelle est la qualité des résultats obtenus jusqu’à présent ?
L’obtention de résultats fait-elle l’objet d’un monitoring régulier et satisfaisant et des mesures correctives sont-elles prises lorsque cela s’impose ?
L’ensemble des partenaires ont-ils pu apporter leur contribution au projet ? La communication entre les responsables des pays partenaires, l’agence et les responsables du projet est-elle satisfaisante et régulière ?

Impacts
Peut-on identifier des impacts concrets & immédiats sur tous types de bénéficiaires confondus ? Si oui, et que la méthodologie n’est pas en place, comment la mettre en œuvre ?
Dans ses conditions de mise en œuvre actuelle, quelle est la probabilité selon laquelle le projet aura un impact positif à grande échelle ?



Au niveau environnemental, quels sont les impacts positifs et/ou négatifs du projet sur l’environnement ? Même s’il s’agit du thème central du projet, des effets délétères sur l’environnement peuvent-ils être recensés, et si oui, comment les atténuer ?

La prise en compte du genre
Le projet a-t-il pris en compte la question du genre et de la non-discrimination basée sur le genre dans sa mise en œuvre (aussi bien au sein de l’équipe du projet que des bénéficiaires) ?
Quelle est la place des femmes dans les organes de gouvernance/direction en interne et auprès des bénéficiaires ?
Quels sont les axes d’amélioration possible pour une meilleure prise en compte du genre dans toutes les dimensions du projet ?

2.3 Méthodologie

Une méthodologie précise devra être proposée dans l’offre du consultant, dans laquelle les points suivants devront être pris en considération et respectés :

- Une réunion de cadrage sera organisée au lancement de la mission pour s’assurer de la bonne compréhension du projet par l’évaluateur et de la méthodologie de l’évaluateur par Coeur de Forêt (celle-ci pouvant ensuite être affinée entre les deux parties). L’évaluateur pourra en profiter pour solliciter auprès de Coeur de Forêt tout détail, information ou document nécessaire pour l’exercice de sa mission. La proposition détaillée du projet sera partagée en amont, ainsi que les documents de type budget et chronogramme du projet, et tout autre document jugé d’utilité.
- Une analyse des documents de référence du projet tels la proposition initiale, les rapports narratifs et financiers du projet, ainsi qu’une découverte des ressources produites dans le cadre du projet
- Un échantillonnage des bénéficiaires directs et indirects ainsi que les principaux partenaires institutionnels à rencontrer. La rencontre de l’ensemble des bénéficiaires du projet n’est ni souhaitable, ni réalisable dans les temps impartis
- Des entretiens individuels ou des enquêtes par emails, pourront être également organisés
- Une réunion de présentation des résultats intermédiaires à l'équipe de coordination à la fin de l’évaluation, avant la rédaction du rapport d’évaluation
- Un rapport d’évaluation en version initiale soumis par l’évaluateur pour commentaires par Coeur de Forêt
- Un rapport d’évaluation final
- Une restitution de l’évaluation ouverte à l’équipe de direction de Coeur de Forêt.

Le rapport sera clair, synthétique et dénué d’ambiguïté, rédigé en français et soumis en version informatique. Il permettra de comprendre, à travers un résumé (d’environ 4 pages), le contexte de l’intervention, les étapes marquantes de son déroulement, et les principales conclusions du consultant :
- La finalité et l’objet de l’évaluation,
- La méthodologie utilisée (de manière résumée)
- Les modalités générales de déroulement de la mission et les difficultés rencontrées
- Le bilan global, comprenant une présentation générale du contexte et de son évolution au cours de la période de mise en œuvre, une description du projet, un résumé du déroulement du projet
- La performance du projet, explicitant clairement le cheminement progressif des étapes entre les observations (données brutes), les constats (indicateurs élaborés, ratios) et les jugements portés.
- Les conclusions de l’évaluation
- Les recommandations et les enseignements découlant de ces conclusions.

Le rapport d’évaluation ne devra pas excéder 30 pages (hors annexes). Les informations détaillées sur le contexte, le projet ou les aspects généraux de la méthodologie et de l'analyse doivent être répertoriés en annexe, qui pourront comporter :
- Les termes de référence
- Les détails éventuels de la méthode d'évaluation retenue
- La liste des documents consultés
- Le calendrier de la mission
- La liste des personnes rencontrées
- Le déroulé des questionnaires d’entretiens
- Le compte rendu des divers entretiens, enquête réalisés

Le commanditaire, Coeur de Forêt, est l’association qui a mené le projet, avec l’aide de ses partenaires en amont du projet et à travers des réunions trimestrielles de gouvernance. L’évaluateur sera présenté à une réunion de gouvernance du projet. Le point de contact est le coordinateur des projets de l’association Cœur de Forêt.

3. Calendrier indicatif de l’évaluation

La durée de la mission sera définie au préalable avec l’évaluateur mais celle-ci ne devra pas excéder 5 mois entre le début de l’évaluation et la remise du rapport définitif.
Une ou deux rencontres pourront être réalisées au siège de l’OSC à Noisy le Grand, à défaut les échanges pourront avoir lieu par le biais d’appels en visioconférence (selon l’offre disponible de l’évaluateur). L’évaluateur devra également se rendre sur place à Antsirabe, Madagascar pour rencontrer l’équipe de Cœur de Forêt Madagascar et mener l’évaluation du projet de terrain. Il pourra être accompagné dans la logistique et l’organisation de son déplacement par l’équipe administrative et logistique sur place.

Etapes Date
Appel à candidatures (publication de l’appel d’offres) 15/09/2022
Date limite de réception des offres 15/11/2022
Attribution du marché (sauf si procédure infructueuse) 15/01/2022
Réunion de cadrage avec l’évaluateur Mi-février 2023
Période de l’évaluation Avril / Mai 2023
Remise du rapport d’évaluation- version initiale / provisoire juin-23
Mise à jour du rapport avec intégration des données du dernier trimestre de projet Octobre/Novembre 2023
Remise du rapport d’évaluation- version finale Au plus tard Décembre 2023

4. Proposition technique et financière

L’évaluateur sélectionné devra soumettre une proposition technique et financière à Coeur de Forêt, en français, avec les composantes suivantes :

4.1 Proposition technique

La proposition technique devra indiquer :
- Une note de compréhension des TDR et de présentation de la méthodologie utilisée pour la conduite de l’évaluation.
- Le chronogramme d’exécution de la mission ;
- Le personnel-clé prévu. S’il s’agit d’une équipe, la constitution, la répartition des responsabilités entre ses membres et les CV proposés ;
- Les références et expériences du consultant ou des consultants.






4.2 Proposition financière

La proposition financière devra indiquer :
- Les coûts détaillés de l’évaluation en euros TTC (incluant également les per diem et les déplacements pour le/s consultant(e)/s lors de leurs déplacements) ;
- Les modalités de paiement (échéancier).

Le budget de l’évaluation ne doit pas excéder 16 000 euros TTC.

Les dossiers portant la référence « Coeur de Forêt - Evaluation AFD » sont à envoyer par email avant 15/11/2022 à 20h00 à l'adresse suivante : mathieu@coeurdeforet.com, avec une copie adressée à charlotte@coeurdeforet.com

5. Evaluation des candidatures

Le Consultant sera choisi par la méthode de sélection fondée sur la qualité et le coût :
- Offre technique : compréhension des TDR, méthodologie, expériences du ou des consultants
- Offre financière : tarifs journaliers, nombre de jours proposés, frais annexes, offre globale correspondant au budget disponible
Chaque critère sera apprécié et pourra donner suite à des points qui faciliteront la comparaison entre les différentes offres

Critères principaux %
Approche méthodologique proposée pour réaliser l’évaluation 20%
Compétence démontrée dans le domaine de l’évaluation de projet d’organisations à but non- lucratif 20%
Connaissance du secteur de la solidarité internationale 10%
Références et expériences du consultant 20%
Adéquation des moyens (en ressources humaines) mis à disposition 10%
Calendrier prévisionnel d'intervention/estimation des charges en jour/homme 10%
Coût de la prestation 10%
TOTAL 100%

Une fois les offres reçues et analysées, les demandeurs se réservent le droit de négocier les propositions avec les candidats présélectionnés. Le demandeur se réserve également le droit de ne sélectionner aucun candidat si aucune offre n'était jugée satisfaisante. Toute information concernant le projet « l’Economie au service de la Biodiversité et des Êtres humains » et incluse dans les documents de cet appel d’offres ou fournie séparément doit être traitée de façon strictement confidentielle par le prestataire. Les demandeurs acceptent de ne divulguer ou publier aucune information relative à cet appel à d'offres. De la même façon, tout document fourni par le prestataire sera considéré comme confidentiel.
Veuillez noter que cet avis est pour information seulement.
Nous nous efforçons de fournir des informations les plus exactes et mises à jour mais nous ne pouvons pas garantir que toutes les informations fournies sur notre site ne contiennent pas d'erreur.
Si vous avez des suggestions/corrections pour cet avis, n'hésitez pas à nous en informer.