L’objet de la prestation est d’étudier les enjeux d’un label Nickel Vert et Ethique spécifique au nickel calédonien et de proposer un cadre et une gouvernance adaptés pour sa mise en œuvre
L’étude vise ainsi à cadrer et concevoir un label “nickel vert et éthique” en Nouvelle-Calédonie, ainsi que le dispositif de labellisation associé. Elle doit permettre de répondre aux enjeux suivants sous réserve de la décision du comité de pilotage :
 Proposer un label qui valorise le nickel calédonien, garantisse sa traçabilité, assure sa visibilité, sa différenciation et sa compétitivité sur le marché, en s’appuyant sur toutes les dispositions déjà en vigueur dans le secteur minier et métallurgique local et sur les contributions et résultats des opérateurs ;
 Définir rigoureusement des critères de labellisation pour que le label soit efficace et reconnu à l’international, par les gouvernements dans le cadre de leur stratégie d’approvisionnement en matières premières, par les investisseurs et bailleurs et par l’ensemble des acteurs de la chaîne de valeur (métallurgistes, constructeurs de produits intermédiaires et de produits finis, etc.) ;
 Le label doit être un gage de qualité justifiant un niveau de prix du nickel calédonien et doit être un réel levier de négociation pour les acteurs locaux dans le cadre de leurs échanges commerciaux ;
 En plus de la valorisation de l’existant, proposer un cadre incitant et valorisant les progrès futurs telle que la réduction de l’impact carbone du secteur auxquels travaillent déjà plusieurs acteurs ;
 Concevoir un label dont les critères sont en ligne avec les certifications existantes dans le monde (par exemple la certification CERA 4in1 pour les matières premières ou la norme IRMA pour les sites et produits miniers) et sur les organisations offrant des garanties sur les biens et matières premières. Le label “nickel vert et éthique” doit potentiellement aider un produit ou acteur dans son éligibilité pour des certifications dont le périmètre est plus large ;
 L’étude doit permettre d’anticiper les mutations à venir concernant les réglementations sur les marchés, les orientations prises par les clients ainsi que celles prises par les concurrents afin que le label ne soit pas désuet lors de sa mise en place ;
 Mettre en place un dispositif de labellisation qui soit innovant pour ne pas être perçu ni vécu comme une contrainte légale et administrative par les candidats au label et ne pas être excessivement coûteux en ressources financières et humaines ;
 Identifier des organisations à accréditer pour la certification qui soient reconnues à l’international, afin de donner un maximum de crédibilité au label ;
 Concevoir un label reconnu par les communautés locales et l’opinion publique en général pour promouvoir le nickel localement, pour notamment améliorer l’acceptabilité des projets miniers et renforcer l’attractivité du secteur sur le marché du travail.